lundi 1 novembre 2010

Situation en Côte d’Ivoire au lendemain du scrutin présidentiel

La Côte d’Ivoire attend les résultats de la
présidentielle dans le calme
Devant un bureau de vote à Bouaké, le 31 octobre 2010.
Devant un bureau de vote à Bouaké, le 31 octobre 2010.
AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
Par RFI
En Côte d’Ivoire, la journée du dimanche 31 octobre 2010 a surpris à plus d’un titre. Voilà près de dix ans que les Ivoiriens n’avaient pas voté et ce jour était autant attendu que redouté. La journée s’est achevée sur un succès, pour couronner une organisation apparemment plus au point que ce que l'on avait pu craindre à la veille de l’ouverture du scrutin. Du côté des candidats, on observe la même sérénité, en attendant dans le calme les résultats qui devraient être connus mercredi au plus tard.

Ahmédou El Bakaye Seck, directeur de l’assistance électorale à l’Onuci
C'est un jour historique pour la Côte d'Ivoire.

01/11/2010 par Edmond Sadaka
Plein succès ce dimanche pour la journée de vote en Côte d’Ivoire. Pas la moindre manifestation à signaler, et dans l’ensemble, un dimanche plus calme que d’habitude. Les rares faits divers qui ont émaillé cette journée pas comme les autres ont semblé sans lien avec le scrutin.
Une victoire avant tout pour les Ivoiriens
Ce succès est à porter d’abord au compte des Ivoiriens, dont l’engouement pour le vote a dépassé les prévisions les plus optimistes. Témoin, le taux de participation inhabituellement élevé pour une présidentielle, qui était déjà une élection prisée des électeurs ivoiriens.

Le Premier tour de la présidentielle ivoirienne en images
Comme si les Ivoiriens voulaient dire à leurs leaders qu’ils sont fatigués de la violence. D’ailleurs, dans les longues files d’attente devant les bureaux de vote d’Abidjan, un mot revenait sans cesse : la paix. « On vote pour que notre futur président soit bien élu et qu’il y ait la paix », déclarent de nombreux électeurs.
Le succès est à porter également au crédit des forces de sécurité et notamment du CCI, le Centre de commandement intégré, qui a agréablement surpris par ses capacités de déploiement. La soirée électorale a, elle aussi, été marquée par la démonstration d’esprit de responsabilité qu'ont livré les différents camps.
Les candidats jouent l’apaisement

Jusqu’à minuit, il était difficile, sinon impossible, de soutirer aux dirigeants politiques, pourtant présents en nombre dans les quartiers généraux, la moindre confidence sur les tendances ou sur les premiers résultats.
Est-ce pour ne pas jeter de l’huile sur le feu ? Les trois principaux états-majors politiques ont décidé de ne communiquer aucun chiffre. Vont-ils attendre sagement la proclamation des résultats provisoires par la commission électorale indépendante ? Difficile à dire. Mais on sent dans les trois camps que les modérés l’emportent sur les extrémistes et que les conseils de prudence délivrés par le représentant spécial de l’ONU Young-Jin Choi ont été entendus.

Notre dossier spécial
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Présidentielle en Côte d'Ivoire
Pour frustrante qu’elle ait été, cette omerta respectée par tous a permis à la journée du 31 octobre 2010 de s’achever dans le calme, l’ordre et la discipline.
tags: Côte d'Ivoire - Election présidentielle ivoirienne
Fiche Pays :


France / Retraites - 

 
Retraites : la bataille parlementaire se termine
Eric Woerth, le ministre du Travail, s'adressant au Sénat concernant le vote de la réforme des retraites les 21 octobre 2010.
Eric Woerth, le ministre du Travail, s'adressant au Sénat concernant le vote de la réforme des retraites les 21 octobre 2010.
AFP/JACQUES DEMARTHON
Par RFI
Ce mardi 26 octobre 2010, le Sénat a confirmé son adoption du projet de loi et l'Assemblée nationale devrait faire de même ce mercredi. Malgré le recours annoncé de l’opposition auprès du Conseil constitutionnel, la bataille parlementaire tire à sa fin et le mouvement de contestation contre la réforme donne des signes d'essoufflement, au grand soulagement du gouvernement. Reportage à l'Assemblée Nationale.

Ecoutez le reportage à l'Assemblée nationale
27/10/2010
par Véronique Rigolet
Plus rien, désormais, ne semble pouvoir empêcher l'adoption de la réforme des retraites. Après des semaines de bras de fer, la majorité respire enfin, alors que l'opposition, dans une ultime démarche, en appelle au Conseil constitutionnel comme l'explique le député socialiste Alain Vidalies : « Ce n’est jamais un baroud d’honneur, c’est toujours de la détermination. Aller jusqu’au bout et utiliser toutes les armes. Le peu d’armes que nous avons à notre disposition, les utiliser jusqu’au bout. »
Face au PS, qui ne désarme pas, les députés de la majorité se veulent sereins et l'UMP Jean Leonetti met en garde les socialistes contre un recours au Conseil constitutionnel : « J’appelle nos camarades socialistes à la prudence, parce qu’il est possible aussi que le Conseil constitutionnel vienne écorner quelques avancées. Je pense aux mères qui ont élevé trois enfants, ce serait vraiment dommage. »
« Ce recours ne servira à rien » fait de son côté valoir le communiste Roland Muzeau, pour qui « seule la rue » peut encore permettre de faire bouger les lignes : « Tout doit se poursuivre dans la rue, dans les entreprises et dans les services publics parce que c’est là que s’exprime le mécontentement de nos concitoyens. »
Alors que la mobilisation semble s'essouffler, le socialiste Jean-Marie Le Guen préfère donner rendez-vous à la majorité pour la présidentielle de 2012 : « Personne ne peut croire qu’on en restera là. La réalité sociale sera de toute façon présente au rendez-vous de 2012. »
En attendant 2012, la rue s'exprimera encore jeudi 28 octobre pour une septième journée de mobilisation.
tags: France - Questions sociales

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire