dimanche 18 décembre 2011

Nommé ambassadeur du Bénin au Japon

Rufin Zomahoun dévoile sa vision
Le 14 décembre dernier, Rufin Zomahoun a été fait ambassadeur du Bénin au Japon. Approché, le nouveau chef de la mission diplomatique du Bénin dans onze pays de l’Asie et de l’Océanie avec résidence à Tokyo au Japon apprécie la portée de sa nouvelle responsabilité. Il a dévoilé par la même occasion sa vision pour ce que doit être désormais les relations diplomatiques entre le Bénin et l’ « empire du soleil levant ».
Les relations diplomatiques entre le Bénin et le Japon, déjà fructueuses, ont besoin d’être renforcées. Aussi faudra-t-il donner une nouvelle dimension au partenariat entre le Bénin et les autres pays placés sous la juridiction de l’ambassade du Bénin au Japon. Ceci par une offensive diplomatique visant l’augmentation des échanges commerciaux et culturels. C’est que sera l’armature principale de l’action qu’envisage mettre en œuvre SEM. Rufin Zomahoun, nouvel ambassadeur du Bénin près le Japon. Autour de cette épine dorsale, l’intéressé met un accent particulier sur la formation des cadres béninoises, avec un accent particulier sur les plus jeunes. Condition essentielle pour assoir la promotion du développement sur une ressource humaine de qualité. Il a par ailleurs souligné qu’il s’appropriera « toutes les bonnes pratiques du passé, s’il y en avait, en accordant désormais une place de choix à la bonne gouvernance » au niveau des services de l’ambassade du Bénin à Tokyo. Il a tenu à partager son rêve de voir le Bénin renforcer sa présence au Japon puis dans les dix autres pays sous sa tutelle. En effet, il a à sa charge par ailleurs les pays comme : les Corées du Nord et du Sud, le Singapour, les Iles Philippines, la Malaisie, l’Indonésie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Bhoutan etc. Pour que son rêve soit une réalité, il faut des moyens importants. C’est pourquoi, il promet agir de sa position actuelle pour contribuer qualitativement au développement économique du Bénin. Pour atteindre ses objectifs, le nouvel ambassadeur croit pouvoir rendre plus dynamique le contacte entre le chef d’Etat béninois et les premiers responsables des Etats dans lesquels il représente désormais le Bénin.
La Reconnaissance du nouvel ambassadeur
SEM. Rufin Zomahoun a indiqué, à l’entame de son intervention, que sa nomination a été pour lui une surprise, mais une surprise plutôt agréable. Pour ce faire, il a remercié le créateur, les mânes des ancêtres, ses parents, ses enseignants et a eu une pensée particulière pour la mémoire de Feu président Hubert Maga. Par la même occasion, il a exprimé sa reconnaissance à l’égard de l’ancien président Mathieu Kérékou qui l’a nommé le premier à son précédent poste de responsabilité au service de l’Administration béninoise. Il remercie enfin et surtout le chef de l’Etat, Boni Yayi, pour la marque de confiance qu’il vient ainsi de lui exprimer. Il fait noter qu’il faut avoir confiance en lui pour lui confier une charge aussi importante. En effet le Japon, est considéré comme étant la deuxième puissance économique et commerciale du monde après les Etats-Unis.
Le nouvel ambassadeur en bref
Jusqu’en mai 2011, Rufin Zomahoun était le Conseiller spécial du président de la République, chargé des affaires économiques en Asie et en Océanie. Poste qu’il a occupé d’avril 2004 à mai 2011. Docteur en sinologie et en sociologie, le nouvel ambassadeur du Bénin près Japon a fait des études supérieures en marketing, en interprétariat (Français, Anglais et Japonais), en journalisme, en linguistique, etc. Au niveau de l’Ordre national du Bénin, il est fait Chevalier en juillet 2002. Aussi, il a reçu diverses distinctions ailleurs dans le monde. On retient le prix de la Jeune Chambre internationale nominant les meilleurs jeunes du monde entier, obtenu en 2001, le prix de la Cour impériale du Japon qu’il a reçu en 2009. Il est par ailleurs président fondateur de la « Fondation Ifè ». Une organisation non gouvernementale à but non lucratif, reconnue d’utilité publique, qui a plusieurs œuvres sociales à son actif. On peut citer, entre autres, la construction de plusieurs salles de classe et des forages de puits en zones déshéritées ; la formation des jeunes en culture et en langue japonaises avec des bourses de formation supérieure dans les universités japonaises, etc.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire