samedi 26 février 2011

Journal de l'actualité au BENIN

MEMO SUR L’ACTUALITE POLITIQUE NATIONALE
Du 25 février 2011
La campagne électorale se poursuit avec quelques rares caravanes qui sillonnent les grandes viles du Bénin. La grande particularité étant que les états-majors ont choisi d’adopter la stratégie du porte-à-porte pour se faire entendre des électeurs. Il faut toutefois noter que le candidat Boni Yayi, président sortant a opté pour le lancement tous azimut de travaux de construction d’infrastructures diverses, notamment routières.
Sur le plan politique, il faut noter que la crise de la Liste électorale permanente et informatisée (Lepi) se poursuit. Suite aux deux descentes des ténors de la clase politiques nationales sur la Cour constitutionnelle sans succès,  des démarches sont entreprises à plusieurs niveaux pour essayer décrisper la situation.
Les anciens présidents de la République, Emile Derlin Zinsou et Nicéphore Dieudonné Soglo ont entrepris des démarches en ouvrant un dialogue qui prend en compte, les candidats à l’élection présidentielle, le gouvernement, la Commission électorale nationale autonome (CENA), la Commission politique de supervision de la Lepi et les cadres de la Mission indépendante de recensement électorale approfondi (RENA). Des rapports d’étape, on peut retenir que les parties prenantes à la négociation sont sur le point de trouver un modus vivendi. Dans les couloirs, on apprend qu’une attente est sur le point d’être trouvé afin de procéder à des modifications législatives permettant de prendre en compte en plus des enregistrés par la Lepi ceux qui ne l’étaient pas mais qui ont pris la peine de s’inscrire à l’époque des réclamations dans les cahiers ouverts par la MIRENA à cet effet.
La classe politique nationale attend donc la conclusion de ce dialogue qui doit être immédiatement suivi par une cession du Parlement qui doit traduire dans les actes les décisions prises dans le strict respect des dispositions constitutionnelles, législatives et règlementaire en ayant pour principale balise le 6 avril, date de l’investiture du nouveau président de la République élu.

Le samedi, le chef de l'Etat, Boni Yayi a reçu en audience les anciens présidents de la Républiue ui ont pris l'initiative du dialogue et ont partagé avec lui les conclusions des assises de la classe politiue visant la paix. Le chef de l'Etat a partagé ses points de vue sur la uestion avec ses hôtes et a exprimé sa volonté ainsi ue sa disponibilité à accompagner toute initiative visant la paix.
Aubin R. TOWANOU

mercredi 23 février 2011

Contraint de sauver le « régime Yayi » de l'affaire ICC-Services au Bénin

A quant la fin du calvaire du procureur Amoussou ?
Il y a quelques jours, l’ex-procureur général près la Cour d’appel du tribunal de Cotonou, Constant Amoussou, a rendu public un mémorandum publié dans les parutions du vendredi 18 et lundi 21 février 2011 du quotidien « L’Evénement Précis ». De la lecture du document, on retient que l’intéressé serait un bouc émissaire du régime Boni Yayi dont on s’est servi pendant que le dossier ICC-Services était brûlant mais qu’on a abandonné en prison depuis, malgré que plus rien ne justifierait sa détention préventive.
« La justice Béninoise ne serait pas libre et le pouvoir exécutif s’en servirait à volonté pour régler des comptes ou se donner bonne conscience » L’affirmé n’est pas excessif suite à la lecture du mémorandum du magistrat Constant Amoussou. Car, celui-ci n’a pas hésité à démontrer que sa détention préventive se poursuit parce que ainsi en a décidé le président de la République qui ferait de la justice, depuis la base jusqu’au sommet, une marionnette. Et lorsque cette démonstration vient d’un ancien procureur général près la plus haute juridiction de première instance au Bénin, nous y croyons sans réserve. Car, nous-nous souvenons encore des points de presse tenus par l’intéressé lorsqu’il était en poste pour justifier certaines détentions préventives pas trop catholiques.
Il fait plus mal en prison qu’en liberté
En prenant en compte les affirmations faites par le magistrat Amoussou pour expliquer sa mésaventure, on se rend compte qu’il a été victime d’un système qui l’a fait, l’a utilisé et qui s’est retrouvé dans l’obligation d’en faire un fusible qui saute pour sauver sa pérennité. Mais au-delà de cet état de fait, la question fondamentale est celle de savoir pourquoi on l’oublierait en prison s’il a accepté de jouer le jeu. Aujourd’hui, nous ne croyons pas qu’il serve à grand-chose en prison. La preuve, c’est parce que sa détention préventive tardait à connaître une fin, malgré la clôture de l’instruction, qu’il s’est vu contraint de faire des déballages. Il n’est donc pas plus utile en prison. Et aussi longtemps que durera sa détention préventive, sa théorie de bouc émissaire sera soutenable. Car, il est inutile de maintenir en prison quelqu’un qui n’y sert à rien, ni pour ses détracteurs, ni pour la justice elle-même. Aussi, le régime a intérêt qu’on agite le moins possible, ce que sa détention favorise, cette affaire ICC-Services et consort en cette période électorale où les adversaires de Boni Yayi ne perdront aucune occasion pour en faire leurs choux gras. A preuve, les affiches de campagne électorale en font déjà visiblement étalage. Pourvu que le juge Amoussou ne connaisse pas le sort d’un certain colonel Kouandété, paix à son âme, qui a recouvré sa liberté confisquée dès l’investiture en avril 1996 du président Mathieu Kérékou.
Aubin R. TOWANOU

Journal des infos sur le Bénin

MEMO SUR L’ACTUALITE POLITIQUE NATIONALE
Du 22 février 2011
La fin de la semaine dernière a été marquée par la publication d’un mémo sur l’interpellation et l’incarcération de l’ex-procureur de la République, M. Constant Amoussou. Il a une fois encore apporté sa version qui met en évidence l’implication personnelle de Boni Yayi dans l’affaire ICC-Services et consorts.
La campagne électorale a commencé timidement mais activement selon les centres d’intérêt délibérément choisis par les candidats et leurs états-majors.
La liste Lepi, bien que fantomatique, a été mise à disposition de la Cena qui a promis l’examiner minutieusement avant son usage. Les cartes d’électeur continuent  d’être tirées sur les presses de l’ONIP.
Des véhicules militaires et d’autres portant des plaques rouges à immatriculation connues et publiées dans les médias, venant et allant à la présidence de la République ont entrepris de déchirer nuitamment des affiches de l’Union fait la Nation à la suite d’un communiqué du gouvernement dénonçant le fait que certains candidats à l’élection présidentielle auraient mis des affiches injurieuses pour d’autres candidats.
La pression sur Robert Dossou est telle qu’il a jugé opportun, une première dans l’histoire des Cours constitutionnelles, d’effectuer le dimanche soir une sortie médiatique sur ORTB-TV où il a été reçu par deux journalistes. Il s’est efforcé de défendre la crédibilité de son institution qui ne servirait que la République depuis son investiture.
De sources concordantes, des Libyens douteux qui seraient armés circulent sur le territoire national et personne ne sait celui qui les a commis. Pour l’heure, les deux principaux camps en présence s’accusent mutuellement d’être l’instigateur de cette entreprise périlleuse.
La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a rendu publique une décision interdisant l’exposition d’affiches injurieuses. Dans une autre décision, la Haac interdit à tout candidat la destruction d’affiches de campagne en se déclarant seule institution autorisée à juger du caractère injurieux d’une affiche et partant capable d’ordonner son retrait.
Plusieurs jours après le lancement de la campagne électorale, les grands mouvements de campagne ne sont pas actuellement perceptibles. Cependant, le quadrillage du territoire est perceptible dans une stratégie de campagne porte à porte.

MEMO SUR L’ACTUALITE POLITIQUE NATIONALE
Du 18 février 2011
Après le report du premier tour de l’élection présidentielle du 27 février au 6 mars 2011, la crispation politique au Bénin s’est accentuée. Toute chose qui alourdit l’atmosphère politique déjà suffisamment brumeuse.
Dans le camp du pouvoir, l’utilisation de la Lepi est un impératif, même s’il faut reporter plusieurs fois l’élection.
Pour l’opposition, il n’est pas question d’utiliser la Lepi si tous ceux qui désirent s’inscrire sur cette liste n’y sont pas enregistrés. Ces ténors ont animé une conférence de presse ce mardi pour exposer leur point de vue en avertissant de leur disponibilité à affronter tout pouvoir qui ne reconnaîtra pas à l’ensemble des Béninois leurs droits constitutionnels à l’occasion de la tenue des élections de 2011.
La Commission électorale nationale autonome (Cena) qui a la responsabilité de l’organisation des élections, donc de la qualité de la liste électorale et non la Commission politique de supervision de la Lepi (CPS-Lepi), accorde pour le moment une certaine confiance à cette dernière institution. Or, la CPS-Lepi qui devrait libérer la liste depuis plusieurs semaines, ne cesse de repousser la date de sa mise à disposition de la Cena. Toute chose qui jette de sérieux doute sur la tenue à bonne date des élections. Car, en réalité, la Lepi ne peut être prête si on respecte strictement toutes les prescriptions de la loi. Et tous ceux qui soutiennent mordicus son utilisation le savent mais ont leurs intérêts ailleurs.
Pendant ce temps, la précampagne continue et les déclarations de soutien vont bon train. Même si les députés à l’Assemblée nationale ont brillé ces derniers jours par leur absence à l’hémicycle empêchant la désignation des membres des commissions électorales niveau communes et arrondissements, ceux des niveaux supérieurs étant déjà désignés. Ce dernier manquement a même obligé le président de la Cena à saisir la Cour constitutionnelle qui a rendu sa décision le mardi dernier. Dans son arrêt, la Cour a invité les députés à désigner d’autres secrétaires parlementaires pour contourner l’absence répétée et astucieuse des secrétaires parlementaires élus au sein du bureau du Parlement. Aussi, elle a demandé aux députés de siéger, même en cas de défaut de quorum, en toute légalité pour accomplir les tâches qui leur reviennent dans le processus électoral en cours, étant donné l’urgence de la situation.
Le jeudi dernier, date du lancement de la campagne électorale officielle, 11 des 14 candidats ( sauf Boni Yayi, Marie Elise Gbèdo et Dahissiho) ont tenu une concertation à l’issue de laquelle ils ont proposé un report à nouveau de la date du scrutin afin de corriger au mieux les imperfections que présente la Lepi (liste électorale permanente et informatisée) dans son état actuel. Dans la même soirée, le camp présidentiel fait une sortie médiatique et annonce que le processus tel qu’engagé est irrévocable.
Le même jour, à l’Assemblée nationale, les députés de l’opposition ont empêché la tenue de la séance plénière chargée d’adopter la liste des membres Cec (commission électorale comunale) et Cea(commission électorale d’arrondissement) devant compléter la liste des membres de la Cena (commission électorale nationale autonome).
Le président de la Cena a lancé la campagne électorale ce jeudi en se mettant dans la logique que toutes promesses de Arifari Bako seront tenues.
Le vendredi, les députés de l’opposition ayant à leur tête Rosine Viéyra Soglo ont marché sur la Cour constitutionnelle sans succès. Ils ont été arrêtés dans leur déplacement par des militaires armés prêts à dégainer.
Le médiateur de la République le professeur Albert Tévoédjrè a effectué une sortie en proposant que les dispositions soient prises afin que le jour du scrutin, les autorités locaux tiennent la liste des personnes lésées afin d’apprécier l’ampleur des omissions de citoyens sur la Lepi.

mercredi 16 février 2011

Promotion de la recherche pour le développement en Afrique

Trois inventeurs innovent dans le domaine de la santé au Bénin
Pendant longtemps, les chercheurs africains, notamment béninois, ont failli à leur mission de promotion du développement par la recherche fondamentale devant conduire à des inventions et innovations utiles pour apporter des réponses aux besoins des populations. Depuis quelques années, cette réalité n’est plus la même et les Béninois peuvent se satisfaire de précieuses avancées qui suscitent admiration même si beaucoup restent à faire.
L’histoire de l’humanité nous enseigne que le meilleur développement dans un pays est celui qui s’appuie sur les offres de produits et services visant les apports de solutions endogènes aux besoins pressants des citoyens. Ainsi, de nombreuses réflexions sur la problématique du développement en Afrique relèvent le fait que les limites du développement de l’Afrique résident dans l’incapacité des structures africaines à apporter des solutions endogènes, dans un processus créateur de richesses, aux problèmes rencontrés par les populations, donc les consommateurs locaux. Trois inventeurs béninois ont compris cet état de chose et ont, chacun dans un processus particulier, pris la responsabilité de perturber les habitudes en apportant des solutions locales, entre autres, aux traitements de certaines maladies de grande préoccupation.
Le professeur Aziadomè et les hépatites
Les thérapeutes qui s’appuient sur les pratiques traditionnelles à base de plantes et autres matières organiques intervenant dans les différentes thérapies ont depuis toujours proposé des traitements pour guérir certains malades des hépatites. Cependant, le profil du professeur Kogblévi Aziadomè, enseignant à l’université, a concouru à la reconnaissance qui lui est faite dans la prise en compte de la thérapie qu’il a proposé et qui soulage nombre de malades béninois. Aujourd’hui, au-delà du Bénin, son traitement fait le tour du monde et rencontre des succès évidents étant donné l’ampleur de ses activités qui vont au-delà du seul traitement des hépatites. Nous l’avons rencontré et il nous a parlé de comment il en est arrivé au traitement des hépatites. En effet, déjà enfant, Kogblévi Aziadomè avait un foie très fragile pour ne pas dire un foie malade. Ainsi, ses parents l’avaient soumis à un traitement à base se plante, étant donné leur moyen limité qui ne leur permettait pas d’aller souvent en pharmacie. Devenu adulte, ces traitements continus, qui ont occupé une très grande place dans sa vie, l’ont inspiré face aux difficultés que rencontraient certains de ses proches. Il leur a souvent apporté son aide en leur procurant des décoctions, tisanes et infusions. D’efficacité en efficacité, il s’est rendu compte que les traitements qu’il proposait recèlent des substances actives qui peuvent jouer un grand rôle sur les maladies du foie. C’est de là qu’est partie l’idée de proposer, bien sûr après des essais en laboratoire, un traitement élaboré et strictement dosé, dans le traitement des hépatites. Voila comment du malade sans moyen le Pr. Kogblévi Aziadomè est passé au statut d’inventeur en matière de santé disposant aujourd’hui de toute une manufacture de production en série.
La drépanocytose et les prouesses du Dr. Fagla Mèdégan
Le Dr. Jérôme Fagla Mèdégan est un médecin au sens moderne du terme. Mais il ne s’est pas enfermé dans les connaissances scientifiques. Si lui n’était pas né drépanocytaire, il a eu la chance d’être le fils d’un grand maître des couvents de fétichistes. Dans ce milieu, le jeune Fagla Mèdégan a constaté que lors des rites du fétichisme, les adeptes subissent des sévices qui provoquent parfois de sérieuses hémorragies pouvant conduire à une anémie. Mais au finish, les adeptes sont soignés à base de plantes et guérissaient plus vite que ce qu’il a pu observer dans le cadre des traitements cliniques d’anémie. Ainsi, partant de ses connaissances acquises lors de sa formation et prenant en compte l’ensemble de ses expériences tant au couvent que dans la pratique médicale, le Dr Fagla a entamé de profondes recherches fondamentales sur les plantes qu’il a vu manipuler dans les couvents pour traiter des affections relatives au sang. Ainsi, il constate au laboratoire que des globules rouges, d’une forme particulière, prélevées chez des drépanocytaires retrouvaient vie sous l’effet de certaines substances actives, contenues dans les plantes. Au bout de plusieurs essais en laboratoire, le médecin chercheur Fagla a décidé de poursuivre ses expérimentations sur les malades de son entourage. Les résultats étaient toujours satisfaisants. Rassuré par l’efficacité obtenue, il soumettra les conclusions de ses travaux aux spécialistes des milieux les plus rigoureux en Occident et le voilà admis dans le cercle des inventeurs en matière de traitement médical. Plusieurs distinctions de reconnaissance aux plans national et international viendront couronner ses efforts.
Valentin Agon dans la lutte contre le paludisme…
Le paludisme est de loin la première cause de mortalité en Afrique. En absence de vaccin, le traitement de cette maladie par les médicaments existants en pharmacie ainsi que la prévention en évitant les piqures des moustiques, agents vecteurs de la maladie, sont les seules mesures adoptées par la communauté internationale pour faire face au drame. Aussi, est-il utile de préciser que les microbes responsables de la maladie présentent depuis plusieurs années des résistances remarquables à certains traitements existants en pharmacie. C’est pour apporter une réponse locale à un mal qu’il considère comme une difficulté locale que Valentin Agon, a, en plus des nombreux autres traitements qu’il propose pour guérir une série d’affections, mis au point le produit nommé « Api-palu ». Valentin Agon n’est pas un médecin. Il n’est pas non plus un enseignant du supérieur. Donc il n’est pas un chercheur au sens universitaire du terme. Il est tout au plus un diplômé de l’université dans un domaine qui n’a rien à voir avec la recherche en santé. Mais il est un observateur averti qui a compris qu’on peut résoudre le problème des résistances des agents pathogènes en utilisant les substances actives naturelles tirées des plantes en les conservant au moyen de produits apicoles. En effet, il note que le miel, produit par les abeilles, constitue une précieuse substance de conservation de substances actives à l’état naturel. Ainsi, « Api-Palu » est né et fait le bonheur de nombre de malades béninois n’ayant pas les moyens de recourir aux pharmacies. Car, vendu à moins de 2 dollars US, « Api-Palu » est un traitement qui coûte moins chère que les produits ordinaires vendus en pharmacie et dont le coût varie autour de 15 dollars pour un traitement adéquat. Il faut noter que les traitements subventionnés par les pouvoirs publics proposés dans certains centres de santé sont quasiment vendus au même prix que « Api-Palu » mais pas disponibles pour le grand public. Il est tout aussi utile de préciser que l’utilisation du produit « Api-Palu » n’est pas recommandée lorsque le malade a atteint un niveau d’infection tel qu’on ne peut lui administrer un traitement par voix orale en cas de vomissement par exemple. Pour cette invention, Valentin Agon a reçu de précieuses distinctions de reconnaissance tant aux plans africain qu’occidental. « Api-Palu » est adopté au Bénin et ailleurs où le paludisme est une réalité. Aujourd’hui, il a développé une affaire remarquable qui emploie une main d’œuvre importante créant des richesses au Bénin.
Au demeurant, ces trois inventeurs béninois, révèlent que la recherche fondamentale, ou la recherche scientifique tout court, lorsqu’elle part des supports de recherche existants localement et qu’elle conduit à la recherche de solutions à des difficultés locales, elle est systématiquement adoptée par les populations et constitue un tremplin sur le plan économique. Il s’agit là d’exemples à copier pour le grand nombre des chercheurs africains qui préfèrent effectuer des recherches rien que pour avoir des diplômes universitaires.
Aubin R. Towanou