De nouveaux patrons à la tête de l’armée
Les membres du gouvernement de Boni Yayi étaient ce mercredi 28 juin 2012 en réunion ordinaire de Conseil des ministres. A cette occasion, plusieurs nominations ont été prononcées. Les responsables à divers niveaux du haut commandement militaire cèdent leurs fauteuils à de nouvelles personnalités. Lire l’essentiel du compte rendu.
Sur proposition du ministre de la Défense nationale : Chef d’Etat-major général des armées, Général de brigade, Emmanuel Akponan,
Chef d’Etat-major général des armées adjoint, Colonel Etienne Adousso,
Chef d’Etat-major de l’armée de terre, Colonel Moumouni Zankaro,
Chef d’Etat-major de l’armée de terre adjoint, Colonel Bako Begnan,
Directeur général de la Gendarmerie nationale, Colonel Djibril Awal Nahimi Boco,
Directeur général de la Gendarmerie nationale adjoint, Colonel Placide Agnamou,
Inspecteur général des armées, Général de brigade Tapha Adam.
Au niveau du cabinet du ministre Directeur adjoint du cabinet du ministre de la défense nationale, Colonel Idrissou Latoundji,
Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, Colonel Adolphe Avokan,
Directeur de la sécurité militaire, Colonel Yacoubou Garba,
Directeur de la planification et de la prospective, colonel Moïse Dam.
Directeur de la coopération militaire, Capitaine de vaisseau Nouhouémègnon Azondékon,
Directeur de l’organisation et du personnel des Armées, Colonel Paul Sahoui.
Directeur des transmissions et de l’informatique, colonel Moukaïla Massou.
Par ailleurs, certains Officiers supérieurs ont été promus au grade de Général.
Est nommé Général de division pour compter du 1er avril 2012, le Général de brigade, Oké Soumanou
Est nommé Général de brigade pour compter du 1er janvier 2012, colonel Chabi Bouko Mama Chabi
Est nommé Général de brigade pour compter du 1er avril 2012, Colonel Adousso Etienne
Est nommé Général de brigade pour compter du 1er juillet 2012, Colonel Gnangnon Albert
Est nommé Général de brigade pour compter du 1er juillet 2012, Colonel Moumouni Zankaro
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Atteinte des Omd au Bénin : inquiétudes et propositions des Partenaires techniques et financiers
Les partenaires techniques et financiers du Bénin ont manifesté hier, lors d’une réunion plénière, leurs inquiétudes quant à l’atteinte de certains Omd par le pays et font des propositions.
Inquiétudes
Le Bénin risque de ne pas atteindre plusieurs Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) d’ici 2015. Et cela inquiète les Partenaires techniques et financiers (Ptf) du Bénin qui n’ont pas manqué de le faire savoir. Lors de la revue conjointe 2012 de la Stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté (Scrp) qui a eu lieu hier, 28 juin. Dans son message, lors de cette réunion plénière, le chef de file Ptf fait constater «la persistance d’un grand nombre de difficultés» qui ne rassurent guère quant à l’atteinte des Omd par le Bénin. Au nombre de ces difficultés, l’on note la faiblesse de la croissance économique, la dégradation de la situation de la pauvreté et la persistance des déficiences dans la mise en œuvre des réformes. Les partenaires techniques et financiers regrettent également le retard accusé dans l’opérationnalisation du Plan stratégique de relance du secteur agricole qui, à en croire le chef de file, devrait permettre de diversifier les sources de croissance de l’économie béninoise. L’absence du suivi de l’exécution du programme d’action prioritaire de la Scrp3, pourtant instrument privilégié inquiète aussi les Ptfs. pour donc renverser ces tendances qui n’augurent rien de bon à l’horizon, les partenaires techniques et financiers font des propositions.
Propositions
Les recommandations des Ptfs se résument en quatre thèmes clefs. Le premier est relatif aux dernières évolutions de la situation de pauvreté et aux perspectives en matière de croissance. Pour les Ptfs, il est nécessaire de stimuler la croissance économique béninoise qui stagne depuis quelques années à 3%. Secondairement, les partenaires souhaitent que les réformes structurelles engagées par le gouvernement soient renforcées avec le soutien du secteur privé. Et ce, par la mise en place d’un cadre de partenariat sain avec le secteur privé qui passe par la mise en place de la loi sur le partenariat Public-Privé, de la loi sur la concurrence et les décrets d’application de la loi contre la corruption.La troisième proposition des Ptf porte sur l’amélioration de la gestion des finances publiques ainsi que la pertinence des choix d’allocation des ressources budgétaires par rapport aux priorités du pays. Les Ptf pensent qu’il est impérieux de libérer des ressources pour accroître les investissements dans les secteurs sociaux et environnementaux. Et cette libération de ressources nécessite une plus grande transparence et une efficience accrue dans la gestion des finances publiques. Au point 4 de leurs propositions, les partenaires du Bénin jugent indispensable des réformes dans la gouvernance. Des réformes structurelles, administrative et institutionnelle devant aboutir sur une société juste et équitable. Toutes choses qui impliquent l’accélération de la mise en œuvre d’une véritable politique de lutte contre la corruption et l’impunité. Ils souhaitent la prise urgente des mesures judiciaires et politiques pour l’amélioration des conditions de détention. Ils souhaiteraient également que soit renforcé le cadre de dialogue entre le gouvernement et eux, les Ptf.
(Source : Nouvelle Tribune Bénin)
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