MEMO SUR L’ACTUALITE POLITIQUE NATIONALE
Du 8 mars 2011
La journée internationale de la femme n’a pas échappé au contexte électoral au Bénin. Déjà le message du ministre de la famille à la veille de la célébration a fait une place au processus électoral en appelant à la paix en une période où les passions montent d’un cran et que les risques de dérives sont évidents. Plusieurs candidats à l’élection présidentielle ont profité de l’occasion pour exprimer leur attachement à la cause de la femme. L’un d’entre eux, Christian Enoch Lagnidé a été très actif sur ce sujet en effectuant plusieurs visites à des regroupements spontanés ou structuraux de femmes qui lui ont exprimé leurs préoccupations. Toute chose qui obligera le candidat à prendre des engagements en termes de promesse électorales.
Ce mardi 8 mars 2011, une conférence de presse a été animée par Marcel de Souza, porte parole du candidat Boni Yayi. Dans son intervention, il a indiqué que les reports sont terminés et que plus rien ne justifierait la non-tenue du scrutin du 13 mars 2011. Il a souligné que les manœuvre en cours actuellement pour susciter un nouveau report n’aboutiraient à rien du tout. Il a invité les électeurs encore non inscrits pour qui la Mirena a rouvert une nouvelle phase d’inscription n’ont qu’à saisir l’opportunité des deux jours que sont les 8 et 9 mars pour se faire délivrer leur carte d’électeurs.
Dans une déclaration à la presse, du 8 mars 11, le candidat Abdoulaye Bio Tchané s’est adressé à l’ensemble de la communauté nationale et internationale en souhaitant la tenue d’une nouvelle séance de dialogue inclusive, à l’image de l’initiative du président Zinsou, pour aplanir les divergences qui subsistent afin de tenir des élections transparentes, crédibles et digne de la nation béninoise qui a fait ses preuves par le passé.
Des personnalités de l’Union fait la Nation ont tenu, le 7 mars 2011, une conférence de presse au cours de laquelle elles ont exprimé leur désapprobation face aux grosses manœuvres que les hommes du pouvoir entreprennent pour décrédibiliser le processus électoral en cours. Ils ont dénoncé le fait que le superviseur général de la Cps-Lepi s’est opposé à leur réintégration alors qu’ils sont membres de l’institution et qu’ils s’étaient juste retirés lorsque plus rien n’y allait normalement. Ils ont soutenu qu’une application rigoureuse de la loi dérogatoire implique la prise en compte de l’ensemble des citoyens non pris en copte jusque-là par la Lepi.
En fin de journée ce mardi 8 mars 2011, l’ancien président de la république, Mathieu Kérékou a fait une déclaration à la presse nationale ainsi que internationale. Dans un message écrit et lu, l’homme surnommé « Kaméléon » a invité les acteurs de la classe politique, toutes tendances, à rechercher le consensus autour du processus électoral en cours afin de tenir les prochaines élections dans la transparence et la paix.
Aubin R. TOWANOU
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